Las de Pablo, Fernande quitte le bateau-lavoir. Max Jacob et Guillaume Apollinaire, fraîchement rencontré, vont alors œuvrer pour réconcilier les amants. Pendant ce temps, le troisième salon d'automne ouvre ses portes au Grand-Palais, toujours sans Picasso, qui ne veut ni vendre, ni exposer. Juste après avoir admirer le "Bain Turc" de Jean-Dominique Ingres qui va l'influencer pour sa toile "le Bordel" (mais ça, ce sera dans le troisième volume), il rencontre Gertrude et Léo Stein, de riches collectionneurs américains. A prime abord antipathique, Gertrude va permettre à Pablo de se faire un nom. Elle va exposer quelques unes de ses toiles dans son salon privé où l'élite parisienne se presse, il va puiser dans au plus profond de son âme pour la dessiner.
Toujours aussi richement documenté, le deuxième volet des aventures de Picasso est dans la droite lignée de son prédécesseur. Birmant et Oubrerie continuent de développer l'ascension de Pablo à travers son évolution graphique. Mais pas que. Pablo ne serait pas Picasso sans des rencontres, des personnages secondaires qui attirent la lumière. A travers le romanesque dans la crasse de Montmartre, c'est toute une époque en pleine effervescence artistique qui prend vie.
PABLO 2 / JULIE BIRMANT, CLEMENT OUBRERIE / DARGAUD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire