Le jour de ses 13 ans, Anne reçoit en cadeau un cahier dont elle fait aussitôt son journal intime. Jeune juive allemande exilée au Pays-Bas, la jeune fille va raconter son quotidien, de ses émois d’adolescente à la peur d’être attrapée par les nazis.
Adapter « Le Journal d’Anne Franck » en BD est quelque chose de risquer. Tout d’abord, parce que le journal intime de la jeune Anne est un monstre de la littérature. Publié par son père Otto deux ans après la fin de la guerre, traduit en plus de 70 langues, il a été vendu à plus de 30 millions d’exemplaires. Ensuite parce qu’il n’est pas évident de faire du neuf avec de l’ancien. Enfin, parce qu’il est nécessaire d’aborder le sujet avec beaucoup de retenue. De la retenue, il en est justement question dans cet ouvrage. Les auteurs nous rendent une copie parfaite où l’émotion est omniprésente. La peur succède à l’espoir alors que les rafles débutent. Avec une grande sobriété et un choix approprié des couleurs, voire de la gestion de la lumière, Nadji donne encore plus de force au récit. Un MUST HAVE.
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