Cette machine tue les fascistes ... Mais de quelle machine parle-t-on exactement ? Et bien d’un tank JS-1 (Joseph Staline). En remerciement pour son travail et sa production, les autorités soviétiques avaient autorisé son concepteur/soudeur a baptisé l’un de ses chars. Et quelle meilleur nom que : « Cette machine tue les fascistes ». Cet ouvrage relate l’histoire de ce char et des équipages successifs, depuis 'enfer de la bataille de Seelow jusqu'au débarquement de la baie des Cochons à Cuba en passant par les combats de rue à Berlin et à Prague, des guerres civiles africaines aux montagnes de Tora Bora en Afghanistan.
Quelle drôle d’idée que de faire d’un char d’assaut le héros d’une bande-dessinée. Et pourtant la magie opère. Suivre cette machine sur tous les conflits de la planète pendant une cinquantaine d’années de combats est instructive. A travers la machine, on suit également le destin de son concepteur qui, hanté par son passé, veut faire de cette machine une arme absolue. Il entretient une relation presque charnelle avec son « bébé ». La narration de Pécau est implacable, et alterne entre les moments de combat et ceux plus calme, qui mettent en avant la psychologie des hommes qui gravitent autour de la bête. Mavric s’en tire également avec les honneurs en réussissant à croqué la machines comme les décors très variés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire